L’ancien pays des volcans est aujourd’hui apaisé. Seules en témoignent les pierres arrondies qui maillent tout le paysage de murets formant les drailles et les burons.

Terre unique partagée entre l’Aveyron, le Cantal et la Lozère qui se rencontrent à la Croix des Trois Evêques, l’Aubrac est un plateau granitique situé entre 1000 et 1400 mètres d’altitude.

Un espace entouré de puechs et de lacs, où les pierres de basalte et de granit jalonnent les chemins.

Dans ce désert vert, véritable prairie d’altitude, l’homme respecte les traditions ancestrales. Les burons le font revivre de mai à octobre lorsque bêtes et hommes montent sur la montagne.

L’Aubrac est synonyme de liberté d’espace, de traditions et d’un patrimoine authentique : ses burons, ses villages, ses églises romanes, sa voie romaine, son couteau, son aligot, ses fromages, la transhumance, sa flore parmi les plus riches d’Europe, ses forêts avec le brame du cerf en début d’automne et ses cours d’eau, comblent tout randonneur.

Le marcheur ne passera pas non plus devant les vestiges de la Dômerie d’Aubrac sans une pensée pour les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle (GR^® 65) (lien GR 65) à partir du Puy-en-Velay et qui y ont été accueillis.

Enfin, au cœur de l’Aubrac, après Laguiole et ses couteaux, il découvrira, ou se rappellera, qu’il y a thé et thé. Celui d’Aubrac, – de son nom savant : « Calament à grandes fleurs » – est une plante à partir de laquelle sont notamment élaborés un alcool mais aussi une tisane, connue pour ses vertus gustatives, digestives, diurétiques et sédatives. Le randonneur pourra la consommer sans modération.