La cité de Cransac entre mines, thermalisme et art contemporain (copie)
Publié le 08 Jan 2024Atypique, est un adjectif qui sied bien à l’histoire de la station thermale de Cransac. Cette cité a en effet connu « 3 vies ».
Au détour des rues, on remonte ainsi le temps, dans la première moitié du XIXème siècle où Cransac est réputée pour ses eaux thermales. Les curistes « buveurs d’eau » se soignent grâce aux nombreuses sources et se logent dans les hôtels thermaux. La révolution industrielle et l’exploitation massive du charbon dans la seconde moitié du XIXème siècle met un terme à cette activité thermale. Fini le petit bourg et son parc thermal aux allées arborées, place aux chevalements de mine, aux terrils, aux cheminées qui fument, aux rails de chemin de fer qui sillonnent la ville, au bruit, à la poussière et à l’essor de la ville rue. Pendant 150 ans, Cransac ne vit que pour le charbon. A l’arrêt de l’exploitation, sous l’impulsion d’audacieux entrepreneurs, le thermalisme permet de relancer une activité économique. Cette fois ce seront les gaz chauds soufrés issus de la combustion souterraine (unique en Europe) qui seront utilisés pour soulager rhumatismes et arthrose.
Aujourd’hui, à l’orée de la forêt de la Vaysse, des installations modernes soignent les curistes chaque année plus nombreux.C’est cette histoire qui vous sera contée lors d’une déambulation dans les rues de Cransac, avec à l’appui gravures et photographies pour s’imaginer Cransac au fil du temps. La visite est aussi l’occasion de découvrir l’oeuvre d’art contemporain « La Triangulaire de Cransac » rendant hommage au passé minier de la cité…et quelques oeuvres de Street-Art.
