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La pandémie a été l’occasion pour certains de retrouver le chemin des activités de plein air. Alors que la pratique du sport a été particulièrement bousculée ces deux dernières années, et notamment la pratique associative, la randonnée a trouvé un nouveau public.

Lors de l’assemblée générale du comité départemental, à Saint-Côme-d’Olt, un point a été fait sur les actions menées l’an passé et sur celles à venir, tout aussi nombreuses. « Et même si nous devons rester prudents, nous serons certainement confrontés à un regain d’envie de nouveaux pratiquants, se félicite la présidente du comité départemental, Geneviève Fuertes. Je crois que les gens ont eu besoin, et ont encore besoin de cette convivialité, de ces rencontres qu’offrent les clubs et les comités. »
Aujourd’hui, près de 18 millions de Français déclarent pratiquer la randonnée et la marche en France, et près d’un Français sur deux compte s’y mettre, d’après une étude de la Fédération française de randonnée. Et la pratique concerne de plus en plus de jeunes, avec 20 % des pratiquants qui ont entre 16 et 29 ans.
Et la pratique de la marche n’a cessé de croître ces dernières années et en Aveyron en particulier. Avec près de 1 250 kilomètres de sentiers balisés GR  et 5 300 km PR (Promenades et randonnées), le comité départemental de randonnée a noué des partenariats avec la plupart des acteurs du département. « Et les collectivités nous font confiance pour la création et le suivi de leur réseau », explique la présidente du comité départemental.

Topos numériques

« Le nombre de licenciés a bien repris, complète Geneviève Fuertes. Nous travaillons en direction de tous les publics. Que ce soit les écoles, dans le cadre de randonnée-santé, mais également avec d’autres associations, etc. Le travail de nos salariés mais également de nos bénévoles est conséquent. »
Parmi les grands chantiers du comité départemental de randonnée, on retrouve notamment « la numérisation de certains topos qui permettront, depuis un téléphone, de suivre son chemin, raconte la présidente du comité départemental. Cela fait certainement partie des pistes à explorer pour permettre l’accès aux chemins au plus grand nombre ».
Pour Geneviève Fuertes, la pratique de la randonnée reste aussi étroitement liée à celle d’une « activité bénéfique pour la santé, à tout point de vue ». « Nous nous attachons également à lutter contre l’isolement, apporter du lien social. Je crois que c’est primordial, surtout dans le contexte actuel. »
 

Un plan de développement qui court jusqu’en 2024

Le comité départemental de randonnée de l’Aveyron a engagé un plan de développement, entamé en 2020, qui court jusqu’en 2024. Il s’appuie sur les orientations nationales et régionales en tenant compte de l’évolution du contexte économique, social, financier et institutionnel. Ce plan prend également en compte la notion de développement durable, des nouvelles technologies tout en confortant la position de première activité de pleine nature dans le département et de la pérennisation des emplois.
Par ailleurs, un travail de requalification du GR62 entre Inières et Conques est en projet ; le comité va accompagner l’appel à projet Via Podiensis – Massif Central ; des formations vont également être proposées en direction des pratiquants et des dirigeants ainsi que la mise en place du nouveau GR 736 « Gorges et Vallée du Tarn » (123 km  en Aveyron) avec la préparation d’un topo-guide qui paraîtra en 2023. 

Centre Presse du 13 février  / Philippe Henry