Decazeville : le bonheur est au bout du chemin de Saint Jacques de Compostelle
Actu Randonnée Publié le 23 Avr 2018Une enquête qualitative a été menée par l’office de tourisme de Decazeville auprès des randonneurs qui ont emprunté le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, d’avril à octobre 2017. 583 questionnaires ont été remplis par des marcheurs français et étrangers, permettant de disposer d’un échantillon d’analyse significatif sur le segment du GR 65 qui traverse notre territoire.
Qu’avons-nous appris ?
– Le mois le plus fréquenté est septembre, suivi par mai et août.
– Nous avons 52 % de femmes pour 48 % d’hommes.
– Un tiers des pèlerins marchent seuls, un autre tiers en binôme, le restant en groupe.
– Les motivations des marcheurs : la pratique de la randonnée arrive en tête (25 %), suivie par la rencontre avec les autres (24 %), un critère qui apparaissait peu jusque-là. En troisième motivation, nous trouvons la découverte du patrimoine des régions traversées (20,7 %), juste après la quête spirituelle (20,2 %). Enfin, nous trouvons le pèlerinage religieux au strict sens du terme (9,9 %) et le défi sportif (8,9 %). Retenez que la découverte du patrimoine et de l’histoire des lieux est la motivation qui connaît la plus forte tendance avec un pourcentage en constante évolution au fil des ans.
– Trois randonneurs sur dix parcourent le chemin dans sa totalité (du Puy-en-Velay à Saint-Jacques de Compostelle). Toutefois, la grande majorité effectue leur périple par tronçon (celui qui nous concerne, Conques-Cahors, est jalonné de 6 étapes, soit 136 km).
– Plus de 40 % préfèrent les gîtes d’étapes ; près de 15 % privilégient l’accueil Donativo ; l’hébergement hospitalier représente 14 % ; les chambres d’hôtes abritent 13 % des randonneurs ; le restant se rabat sur les hôtels et campings.
Un constat pour terminer, de nombreux marcheurs ont effectué leur randonnée accompagnés par un proche (qui ne marchait pas mais qui les suivait en véhicule ou camping-car pour assurer l’intendance, voire le gîte). Ces «accompagnants» profitent généralement de ces déplacements pour connaître eux aussi l’histoire des lieux traversés.
Alors, le bonheur est-il au bout du chemin ou plutôt tout au long de celui-ci ?…
Consulter l’enquête 2017 de Decazeville